Depuis 18 ans, le magazine Wallpaper* est une référence en matière de design. Tony Chambers – son rédacteur en chef – revient sur les clefs de son succès. Tout commence à Liverpool où nait Tony Chambers. Passionné de mathématiques et d’art, il s’oriente rapidement vers le graphisme. Quelques années plus tard, le voici diplômé de la Central School of Art and Design de Londres, qui n’avait pas encore fusionné avec St Martin’s. À l’époque, déjà, ses priorités étaient claires : « J’ai choisi Central parce que le bâtiment était plus beau». Après un stage au Sunday Times Magazine, il décide de se lancer dans le journalisme. Au terme d’une décennie au Times, Chambers devient directeur artistique du GQ britannique, qui remporte deux fois en six ans le prestigieux Periodical Publishers Association award. En 2003, Wallpaper* l’appelle pour prendre la direction artistique du magazine, mais Tony Chambers hésite. « Au départ, j’ai refusé, car je pensais que Wallpaper* avait fait son temps. C’est très difficile pour un magazine qui capte l’air du temps de continuer à le faire au bout de cinq ans ». Son arrivée renverse la tendance et en 2007, il est nommé rédacteur en chef du magazine. Depuis, Wallpaper n’a cessé d’évoluer et de faire figure de précurseur dans le monde du design. « Aucun autre magazine ne propose une aussi bonne couverture de ce domaine, avec la portée internationale et cette approche lifestyle si glamour qui nous caractérisent ». Cityguides, concours, service de design sur mesure… Wallpaper* a contribué à désacraliser le design et le faire entrer dans la culture populaire. Dans cette optique, le magazine fait partie du projet La Jeune Rue, un concept design et culinaire totalement inédit et l’un des événements les plus attendus de la capitale. Car l’un des objectifs de Tony Chambers est de proposer un design durable. «La durabilité fait aujourd’hui partie intégrante de la définition du design et je pense que nous sommes mieux éduqués pour intégrer cette dimension. Elle doit être présente dans l’ADN, tout simplement, c’est l’une des significations de « la forme suit la fonction ». Vu d’ici, on a le sentiment que Wallpaper* est bien parti pour durer… Source : Kering