Exposée pour la première fois à Strasbourg, en mai 2015, Origins – l’exposition de Jaek El Diablo – investit la jeune et dynamique Galerie Lacroix, du 9 octobre au 7 novembre, pour un retour dans le New York des années 80. Tout comme le Hip Hop remixe le son, ou les films de Tarantino mélangent les genres, je m’amuse à sampler, mixer, scratcher des références culturelles qui me sont chères afin d’exprimer mon propre style graphique. C’est un voyage dans le passé, à l’époque où les graffitis et les B-BOY se côtoyaient dans les rues de New York, où les sons de Grand master Flash résonnaient dans les couloirs du métro que nous propose l’artiste. Une belle occasion pour l’artiste, Raphaël Ananou alias Jaek el Diablo, de rendre hommage à cet univers, auquel il voue un culte. Ses sources d’inspirations lui permettent ainsi de créer son propre univers et de proposer un mélange de culture hip-hop et de graffiti. Un mix plutôt réussi car en 25 ans de création, ce strasbourgeois d’origine est devenu un artiste coté, dont les oeuvres tapissent les murs des galeries comme des chambres à coucher.