Ce n’est un secret pour personne, le Canada attire de plus en plus de monde. Si en matière d’expatriation, les regardes se tournent plutôt vers Montréal ou Toronto, Vancouver sort depuis quelques années son épingle du jeu. Située en Colombie-Britannique, en bordure du Pacifique, Vancouver est la nouvelle ville qui monte. Reconnue internationalement pour sa qualité de vie, la ville de plus de 2,2 millions d’habitants dont 38 % d’habitants nés à l’étranger, se classe au 2ème rang rang canadien des villes d’immigration. Pour ses habitants, Vancouver se distingue par un style de vie orienté vers la nature – malgré la prolifération des tours ces dernières années et par son caractère cosmopolite. Elle apparait comme une ville du futur – comme l’a d’ailleurs qualifié l’écrivain Douglas Copland. Une ville-monde où architecture post-moderne et nature se rejoignent et cohabitent en harmonie. Vancouver a d’ailleurs l’ambition de devenir la ville la plus verte au monde d’ici 2020 et espère développer une réelle économie verte avec des créations d’emploi durant cette période. « Il y a ici une culture, une conscience écologique unique que nous partageons avec des villes comme Portland ou Seattle » affirme Sean Pander, responsable de la commission Développement durable de la mairie de Vancouver. Cela passe aussi par un programme de récupération des résidus alimentaires par l’entremise de bacs de compostage séparés. La ville s’attache aussi à attirer les familles. En effet, le taux de couples avec enfants y a explosé, poussant la municipalité à établir des normes particulières dans les immeubles à haute densité: privilégier des bâtiments à nombre d’étages réduits, des appartements comportant au moins deux chambres, des espaces de jeux pour les enfants… La ville a d’ailleurs été sacrée « ville la plus family-friendly » de l’Amérique du Nord par CityLab . En contrepartie, la vie est Vancouver est très chère. Le coût de l’habitation lui en effet apparaît comme le problème majeur, notamment pour la classe moyenne, pour les plus démunis, pour les jeunes et pour les gens qui emménagent en ville. Le maire de la ville, Gregor Robertson, a mis sur pied un comité pour remédier à la situation et prendre les mesures adéquates afin de faciliter l’accès à l’habitation pour toutes ces personnes. Sources : le devoir / lumieres de la ville – Crédits Photo : Andriy Baranskyy / MagnusL3D