Si le nom ne fait pas rêver, il en est autrement de cette région de l’État de New York, ultra plébiscitée et devenue en quelques années, le paradis du cool. Prendre sa voiture, traverser New York par le nord avant de traverser forêts, rivières et atteindre les Catskills. Le nouveau paradis du cool américain fait rêver les citadins en quête de calme et d’authenticité. Quitte à ce que cette authenticité paraissent un peu surfaite, à grands coups de bière bio, de cueillette et de fripes. Et pourtant, difficile de ne pas se prendre au jeu de cette part de verdure tout près d’une des villes plus attractives des États-Unis, coincée entre Woodstock et le Mount Overlook. Là-bas, plusieurs communautés d’artistes vivent en « communion avec la nature », à l’image de Richard Serra et Ellsworth Kelly. Les Catskills ont d’ailleurs longtemps été une source d’inspiration pour des artistes très variés tels que les peintres de l’école d’Hudson, Julian Casablancas ou encore Jim Jarmusch. Avec en commun, le désir de revenir une notion de « slow life », très à la mode en France depuis quelques mois, mais d’actualité depuis toujours dans cette région. « J’aime tant les montagnes, les vallées et les rivières, c’est si sauvage et si beau. C’est un refuge où l’on peut être totalement en fusion avec la nature. Je quitte rarement la maison et le jardin, je lis, je cuisine, je fais des photos de mes amies, souvent nues. Je m’étends au soleil et je nage dans un petit ruisseau secret » raconte le mannequin Helena Christensen, qui a acheté une ferme dans la région il y a huit ans avec sa famille. Sentiments partagés par Sarah Andelman, cofondatrice de Colette. « C’est une région très cool avec des gens très actifs, explique-t-elle. J’aime la nourriture, la nature, les grandes marches, les voisins qui font de la musique chez eux, les concerts à Woodstock. C’est un endroit où les gens ne se jugent pas ; ils se mélangent, s’entraident. C’est simple. » Un peu surfait, on a dit ? Source : Le Monde / Grazia