Cette année, Arles a vibré au rythme des extraterrestres à travers l’exposition Phenomena, Réalités extraterrestres. Et l’expérience se poursuit jusqu’au 25 septembre à Ground Control et à travers un ouvrage unique en son genre. Aux États-Unis, les extraterrestres sont un véritable sujet de société et passionnent les foules. En particulier depuis le 8 juillet 1947 où l’affaire Roswell a durablement marqué les esprits. Depuis, scientifiques, communauté ufologique, journalistes et conspirationnistes débattent pour savoir si oui ou non, nous sommes seuls dans l’Univers. Tobias Selnæs Markussen, Sara Galbiati et Peter Helles Eriksen, trois journalistes danois, ont parcouru pendant plusieurs mois le sud des États-Unis, du Nevada à l’Arizona pour apporter un nouvel éclairage sur le débat. Leur objectif : documenter, informer, mais sans jamais juger. Sara Galbiati s’est confié au magazine Fisheye : « On ne s’est pas demandé dans quelle mesure on croyait aux ovnis. Nous étions intrigués et curieux de découvrir ce que ce phénomène comportait. Laisser la question ouverte concernant nos propres croyances correspond tout à fait à l’état d’esprit de notre projet.« À travers un livre et une expo, Tobias Selnæs Markussen, Sara Galbiati et Peter Helles Eriksen ont recueilli seize interviews apportant chacune un regard différent sur les extraterrestres. Parmi les personnes interrogées, on découvre Frank Kimbler célèbre scientifique qui détiendrait une preuve que l’affaire Roswell serait liée à un phénomène extraterrestre. Mais aussi Bob Lazar, à qui on doit la médiatisation de la zone 51. Ainsi que Miesha Johnston, qui prétend être mère de famille sur Terre et… dans l’espace. Pour Peter Helles Eriksen : « Nous avons inclus des histoires si paranormalesque certains se demanderont si on ne les a pas inventées. Mais dans chaque récit, il y avait des choses auxquelles on pouvait croire, et tous croyaient en ce qu’ils nous racontaient. » Une enquête unique qu’on peut retrouver en image au Ground Control d’Arles jusqu’au 25 septembre 2016 et en mots dans l’ouvrage Phenomena, édité chez André frère. Source : Fisheye