Manger ce que les autres jettent, ça vous dégoûte ? Peut-être plus pour longtemps. Venue des États-Unis et du Danemark, la tendance freegan débarque à Paris. Par « freegan », comprenez gratuité, échange.

Tout commence en 1999 lorsque Warren Oaks, ex-batteur du groupe punk Against Me écrit le pamphlet « Why Freegan? ». Le principe du mouvement est basé sur un mode de vie alternative qui consiste à consommer principalement ce qui est gratuit.

En matière de nourriture, cela s’exprime par la consommation d’invendus de supermarchés et d’aliments (encore consommables) jetés par les particuliers. Le but : une consommation plus écofriendly et moins de gaspillage.

À Paris, c’est le collectif festif Poney Club qui prend les choses en main via son restaurant dans le Marais : des fruits et légumes invendus sont récupérés gratuitement à Rungis et servent à créer des plats veggies (buffet à volonté à partir de 5 euros). Une initiative soft et moins controversés que celles des freegans purs et durs. On adhère ?

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A propos de l'auteur

Créatrice de Spanky Few