Boris Vian Écrivain rejeté par ses pairs, jazzman, traducteur, peintre, songwriter… Boris Vian a été un artiste complet mais sous-estimé de son vivant. Mort à 39 ans en 1953, ce n’est qu’en 1963 qu’il est enfin reconnu grâce à la réédition de son roman L’écume des jours. Boris Vian ne vivait que pour la littérature et était animé par un profond désir de reconnaissance. Or, ses tentatives en son nom propre ou sous le pseudonyme de Vernon Sullivan comme pour J’irai cracher sur vos tombes, n’ont jamais été comprises par ses contemporain qui ont pris ses oeuvres pour des provocations. L’exposition Boris Vian organisée par la BNF jusqu’au 15 janvier 2012 cherche à montrer une image différente de Boris Vian, celle d’un homme qui a été bien plus productif qu’on aurait pu le croire, avec de nombreux manuscrit mais aussi une quantité impressionnante de chansons. Cette exposition montre aussi un Boris Vian facétieux, tourmenté, vivant à 100 à l’heure malgré une santé fragile et des doutes constants. On y voit des manuscrits certes, mais aussi des extraits de films, de chansons et certaines phrases mythiques de l’artiste. « Le monde est aux mains d’une théorie de crapules qui veulent faire de nous des travailleurs, et des travailleurs spécialisés, encore: refusons… Sachons tout… Soyez un spécialiste de tout. L’avenir est à Pic de La Mirandole » Boris Vian