Aujourd’hui, nous n’allons pas vous parler d’art, de design ou de food. Nous allons parler web. On effet, Spanky Few, c’est aussi une community manager qui doit tous les jours jongler avec Facebook, Twitter et avec des notions obscures telles que le SMO, le SEO, le SOLOMO. Pour vous faire partager ce qui constitue notre quotidien, nous avons interviewé Benjamin Blachère de l’agence web marketing Slap Digital.

Benjamin Blachère

Benjamin Blachère

Salut Benjamin, peux-tu nous parler de ton parcours ?

Salut Déborah, avec plaisir ! Né à Paris, j’ai grandi en banlieue parisienne avant d’aller passer 2ans d’école de commerce au CESEM de Reims puis de partir en échange à Sydney en Australie pendant 2 ans. Après un passage d’une année à Madrid je suis retourné faire un master à Sydney. En parallèle du master je travaillais au sein de l’équipe marketing de Air France en Australie et sur mon temps libre ai créé mon premier site internet (www.waiit.com). A la fin de mes études j’ai décidé de me spécialiser dans le web marketing et ai rejoint une agence à Sydney. J’y suis resté pendant 4 ans, 3 ans durant lesquels j’ai été amené à recruter et gérer une équipe d’experts online marketing (SEO, Adwords, Social Media, Emailing et Affiliation). En 2011 j’ai décidé de rentrer en France.

Comment est né Slap Digital ? Quels sont les services proposés par l’agence ?

A mon retour en France j’ai choisi de réaliser mon rêve de longue date, monter ma boite. Et j’ai décidé de faire ce que je savais faire le mieux : du conseil en Web Marketing. SLAP digital est donc née officiellement en Juin 2011. Nous sommes une agence multicanal, car je crois fondamentalement que les campagnes utilisant différents leviers web marketing en synergie sont plus efficaces et avec un meilleur ROI.

As-tu toujours été attiré par le web ou c’est une vocation qui est venue tardivement ?

Ma première vraie expérience sur le web a été la création avec des potes d’un site communautaire pour notre école de commerce (toujours en partie dispo et qui n’a pas mais alors pas du tout vieilli !) un mélange de ragots, photos de soirées et forums. Un Facebook avant l’heure (flute alors). Je suis accroc depuis.

Tu as une baguette magique, sur quel projet rêverais-tu de travailler ?

Je rêverai de travailler dans la prochaine boite qui va vraiment faire bouger les lignes. Pour moi il y a 5 ans c’était Google, leur 80/20 me faisait rêver. Aujourd’hui c’est moins clair, mais j’adore les startups, leur courage, vision et sens de l’effort.

Quels sont les aspects de ton métier que tu préfères ? Et ceux que tu apprécies le moins ?

Les préférés : la variété des clients, de leurs industries, de leurs challenges et des leviers utilisés pour atteindre leurs objectifs. Ça m’empêche de m’ennuyer. Autrement travailler au sein d’un espace co-working sympa et bon esprit c’est super important pour le moral aussi. Et bien sûr d’être entouré d’une bonne équipe ! Les moins aimés : ce métier peut s’avérer très technique et parfois répétitif. Et comme tout entrepreneur je dois travailler dur et sans répit ce qui peut parfois être pesant.

Pour les novices, comment définirais-tu le webmarketing ?

Tout ce qui permet d’attirer plus de visiteurs sur un site internet.

Quels sont les intérêts pour une entreprise d’adopter une solide stratégie de webmarketing ?

Si l’objectif d’un site est d’acquérir des prospects ou de réaliser des ventes alors vous ne pouvez y couper, et vous le savez sans doute. La question est donc de définir la bonne stratégie pour vous, il y a des règles de base, mais chaque situation est unique.

Selon toi, community management et webmarketing sont-ils intimement liés ? Une entreprise peut-elle aujourd’hui faire l’impasse sur l’un de ses services ?

De plus en plus le community management est partie intégrante de toute stratégie web marketing. D’autant plus que les moteurs de recherche prennent en compte les « social signals » pour définir les résultats. Donc en faire l’impasse non, mais en fonction de la situation de l’entreprise, des ressources internes, du marketing actuel et des budgets il est essentiel d’établir les priorités. La clé réside donc à établir une stratégie bien pensée.

Tu as travaillé en France et en Australie, quels sont les différences et les points communs de ces deux pays pour appréhender le web ?

Il y a vraiment beaucoup de similarités à la fois à propos du marché et des tactiques utilisées. Le ecommerce est cependant bien moins développé là-bas, et leurs connections internet sont bien plus lentes et limitées. La principale différence se situe plutôt au niveau de la langue, j’ai le sentiment que les innovations venant des Etats-unis ont tendance à y arriver plus vite qu’ici probablement grâce à leur langage commun.

Quelles seront les évolutions du webmarketing dans les mois à venir ?

Encore plus de focalisation sur le SOLOMO, une importance d’un suivi web analytique accru et l’arrivée sur le marché de toute une génération d’étudiants ayant suivi les premières véritables formations web marketing.

Pour finir, quels sont les projets de développement de Slap Digital ?

Renforcer l’équipe, continuer à assurer un très haut standard de prestation et développer notre portefeuille de clients en franchise – une expertise que nous avons développée dans ces 2 premières années d’existence. Merci Déborah !

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A propos de l'auteur

Créatrice de Spanky Few